Auteur d’un très vilain coup de tête vers Thiago Motta, l’attaquant brésilien du Sporting Club de Bastia risque très gros, même si son club n’a pas décidé de le sanctionner ! 

C’est la très grosse affaire de la seconde journée de Ligue 1 de football. Si le Paris Saint-Germain a gagné (2-0) contre Bastia, et lance définitivement sa saison, Thiago Motta a vécu une scène compliquée, puisque Brandao lui a asséné, dans les couloirs du Parc des Princes, un violent coup de tête. Sur les vidéos, le Brésilien semble bien attendre le milieu italien, avant de s’approcher et de lui donner un coup de tête. Résultat, Thiago Motta a le nez cassé. Mais, si la sanction devrait être très lourde (2 ans selon les règles de la LFP), le club de Bastia n’a pas voulu sanctionner l’attaquant brésilien, comme annoncé dans un communiqué de presse du club : «Les dirigeants, staff et joueurs n’ont en aucune façon à se substituer aux instances qui sont seules habilitées à prononcer des sanctions sportives» tout en condamnant le geste «inacceptable» du Brésilien et «se réserve toute possibilité d’action ultérieure dans ce dossier».

Pas de plainte de Thiago Motta, mais la police s’en mêle

Thiago Motta, malgré l’aval du PSG, n’a pas voulu donner suite à cette affaire, et n’avait pas déposé plainte contre le Brésilien. Mais, c’est du côté de la LFP que Brandao pourrait bien connaître une sanction exemplaire, et pourrait mettre fin à son aventure en Ligue 1, après être passé à l’OM, St Etienne, et maintenant Bastia. Sauf que, face au tollé crée par cette affaire, la police pourrait décider d’ouvrir une enquête pour déterminer les circonstances de cette altercation. Brandao pourrait bien dire adieu à sa carrière en France, et peut-être même à sa carrière de footballeur ! Ce n’est pas la première fois que l’attaquant brésilien se retrouve sur le banc des accusés, puisqu’au temps où il jouait pour l’Olympique de Marseille, le joueur phocéen avait été suspecté de viol.