Nous avons rencontré la chanteuse Alex Who lors de son passage à Paris, afin d’en savoir plus pour elle, et la présenter au public Français. Interview.

Pourrais-tu te présenter pour le public français qui ne te connait pas encore ?

Je suis Alex Who, une artiste qui adore faire de la musique, c’est ce que j’aime le plus au monde. Une des raisons pour lesquelles je m’appelle Alex Who c’est que personne ne me connait encore.

Tu es hollandaise tanzanienne, cette double culture représente-t-elle une force pour toi ?

Non pas vraiment, ma mère est africaine à 100% et mon père hollandais à 100%. Ma mère ma éduqué d’une manière stricte comme toutes les mères africaines (rires). J’ai su tirer profit des deux mondes, donc je ne suis vraiment consciente de ce que ça l’a apporté, je m’y suis juste habituée.

A quel âge as-tu commencé à chanter ?

Depuis que je suis née (rires). Je n’ai jamais rêvé d’être une chanteuse, j’écoutais beaucoup de musique et j’aime chanter. Quand j’écoute mes artistes favoris, je me dis que la barre est tellement haute pour être une chanteuse, mais quand je suis la plus heureuse au monde quand j’écoute ou quand je crée de la musique.

A quel moment as-tu pensé que tu pouvais en vivre ?

Grâce à Craig Kallman, le PDG d’Atlantic Records. Il m’a invité à New York et m’a donné cette grande opportunité, tout s’est passé en un claquement de doigts. C’est vrai que dans la vie il faut travailler dur pour obtenir certaines choses et c’est ce que je fais. Sur ce coup, je ne pouvais pas savoir si c’était un bon choix à faire ou non, j’ai juste suivi mon instinct, et pour le moment j’en suis satisfaite.

Que peux-tu nous dire sur ton expérience en Turquie ?

Je suis allée en Turquie quand j’avais 19 ans, j’étais censée y rester 2 semaines avec ma meilleure amie et mon guitariste pour performer dans un bar. Ma bande est rentrée, mais j’y suis restée pour être présentatrice MTV Turquie en seulement deux semaines !! Ma vie est comme ça en fait.

Comment définirais-tu ta musique ? Et d’où tires-tu ton inspiration ?

Je dirai de la musique Soul, car ça sort de mon âme. Je pense tout ce que je dis. Mon inspiration me vient de tout ce qui me rend heureuse mais aussi de ce qui m’énerve, de mes histoires d’amour. Parfois je me dis que je tombe amoureuse par accident pour en tirer de bonnes chansons.
J’écris à propos de moi, mais aussi des gens qui m’entourent.

La chose la plus importante est de pouvoir écrire une musique qui peut correspondre à ta propre expérience, peu importe où tu es, ce n’est pas forcément que pour moi.

Si tu devais dresser un top 5 des artistes qui t’ont le plus influencé…

Oh shiit !! La plupart des artistes qui m’ont influencé sont des anciens je dirais, c’est tellement difficile. Mais si je devais faire un Top 5, Nina Simone serait clairement la première, Marlena Shaw, Erykah Badu, D’Angelo et Al Green. Mais ces temps-ci j’adore écouter Anderson Paak

Comment était ton expérience à Coachella ?

C’était fou ! J’étais là-bas dans le cadre d’un projet, donc je n’y étais pas vraiment en tant qu’Alex Who, mais laisses moi un an et ça sera le cas l’année prochaine. Mais Coachella c’est vraiment cool comme festival, l’ambiance qu’il y’a, les gens viennent vraiment juste pour prendre du bon temps et s’amuser. C’était une très belle expérience et j’en suis vraiment reconnaissante et je ferai tout pour avoir un jour mon nom dessus.

Tu as un EP en préparation, des indications à nous donner ?

L’Ep va s’appeler « This is Who », ce que je suis. Car cet album et mes futurs albums seront un reflet de ce que je suis et serai à ce moment-là. Avec mon producteur Johnny Black, on a pris des fragments de mes histoires récentes, parce que j’en ai toujours des bizarres (rires) et nous les travaillons en musique. Il y’aura en tout 10 titres divisés en deux parties, et dans la seconde partie vous découvrirez une Alex que vous ne connaissez pas encore.

Je veux que ma musique parcourt le monde. Depuis que j’ai eu cette opportunité aux Etats-Unis, j’ai beaucoup de soutien et ça me touche énormément. Ma musique est pour tout le monde, c’est pour eux que je l’écris peu importe d’où ils viennent.

Que pouvons nous te souhaiter pour le futur ?

La liberté ! la liberté de créer et de n’avoir rien d’autre en tête mis à part la prochaine chanson.
Summer in December

Twisted