On a retrouvé Aeris ROVES dans la terrasse d’un hôtel parisien où il séjournait juste avant son showcase pour une petite interview exclusive.
On a en fait trouvé un jeune homme humble, timide, discret et ouvert au dialogue, alors vous allez nous demander « bon c’est quoi les potins ? » comme des kahba devant les anges de la télé réalité, mais là on est dans un autre level les gars.
 
Aeris Roves, c’est un petit bout d’homme de 21 ans tout juste, tout droit venu de Londres, en gros on est juste trop fiers d’avoir des artistes bombe atomique européens en ascension !
 

En pleine préparation d’un album qui devrait sortir d’ici la fin de l’année, Aeris (de son vrai nom Kyle Miller) c’est de la soul, du jazz, du r’n’b, sur un ton encore plus délicat que ta crème anti-ride, et aussi mélancolique que lorsque t’as la tête contre le mur en prenant ta douche repensant à toutes tes mauvaises actions ma gueule. Par exemple, le son Best Dressed Man

 

(c’est trop chelou en fait, à la fois t’es en rassra t’as besoin de kleenex pour pleurer et d’un autre côté tu pourrais faire des bébés sur ce son, bref juste écoutez et faites que ce vous voulez).

 
En gros, on a à faire à un Frank Ocean junior européen en pleine évolution, ayant suivi Billie Eilish lors de sa tournée. Il nous explique d’ailleurs que sa plus grande inspiration musicale, c’est Frank Ocean (rien d’étonnant sachant qu’il aimerait apprendre de lui).
 
De part son jeune âge, on lui a demandé s’il n’appréhendait pas la notoriété, le monde du showbiz assez cruel etc… En toute sérénité, il nous exprime sa grande passion pour la musique depuis tout petit, que s’il n’avait pas pu être dans la musique, il aurait continué le football, mais que la musique l’a emporté, et quand on écoute ses sons, on est bien contents de son sacrifice.
 
Aeris débute donc sans pour autant débuter, et comment taper la discut’ avec lui sans aborder le sujet des anglais en force dans l’industrie musicale depuis quelques années, comme Jorja Smith par exemple, signée par Drake, cela nous a donc amené a lui demander s’il préférait rester indépendant à l’avenir ou, si opportunité il y avait, d’être produit par un gros matou déjà bien installé dans le game, à quoi il a répondu qu’il n’était pas contre des collaborations, qu’il y a des propositions qu’on ne refuse pas, mais pas au point de ne plus être celui qu’on est de base, brut.
 
En parlant de choses brutes, parlons démons. Non mais attendez, vous allez comprendre qu’on va pas vous parler d’une 20ème saison de Charmed dans la Trilogie du samedi, mais plutôt du « pourquoi Aeris est sur la scène musicale avec beaucoup de convictions », sachant qu’il écrit lui-même ses sons, il nous explique qu’il parle majoritairement de sa vie, que c’est une forme d’exutoire de dire les choses, que le mood soit bon ou mauvais, il échappe d’une certaine façon a un emprisonnement, d’où son surnom Aeris, qui signifie être comme un électron libre, airer.
 
En sommes, on ne lui souhaite que de voler très haut musicalement !
 
Sarah Z.