Kery James, figure emblématique du rap français revient sur le devant de la scène, mais également derrière la caméra.

En effet, le rappeur du 94 s’est adonné à une nouvelle passion, autre que la musique : celle du cinéma !

Issu lui-même de quartiers difficiles, où les cités sont en réalité pas mal de fours (et je te parle pas de cuisiner une quiche lorraine là), Kery James, rappeur engagé, a voulu montrer sa vérité sur la réalité des banlieues françaises sans pour autant la présenter sous forme de documentaire.

Banlieusard, c’est un film sur des choix difficiles, quand on vient de milieux difficiles, quand la pauvreté et la misère mènent certaines personnes à choisir une voie plutôt qu’une autre.

Quelque part, c’est sa façon a lui de faire de la politique, sans pour autant se fondre dans l’univers étatique.

On peut souvent voir Kery James défendre ses idées, prôner un message de paix, de tolérance, de conseils bienveillants à l’égard de la jeunesse issue de quartiers défavorisés, mais également à l’égard des parents souvent immigrés, des femmes voilées etc … Kery James, c’est un peu le messager de la banlieue au final.

Présenté en avant-première lors de l’Urban Films Festival 2019 le 12 octobre dernier, le film aurait bien été reçu et perçu de la part du public privilégié par cette exclusivité.

Banlieusard, c’est un film retraçant également la vie de Kery James, avec ses travers et son côté bon cœur également, le paradoxe de la cité entre porter les courses de la voisine jusqu’à chez elle et bibi de la tisane (là encore, on parle pas d’earl grey les gars) 20 secondes avant.

Le film se regarde facilement malgré le sujet difficile qu’il évoque,

Il est d’ailleurs disponible sur Netflix si vous souhaitez vous faire une idée du long projet de Kery James et de ses idées, de sa volonté de présenter la banlieue à sa façon (et comme beaucoup d’autres la représente également).

Sarah Z.