L’université du Connecticut est venue à bout de San Diego States (76-59) pour décrocher le cinquième titre de l’histoire du programme. Une finale qui met un terme à une March Madness. Quia été encore une fois riche en émotion et en surprise, marquée par l’éliminations précoce de nombreux favoris. Retour aujourd’hui sur ce nouveau titre et une folie de mars toujours aussi renversante.

Après 1999, 2004, 2011 et 2014, Uconn pourra donc fièrement accrocher à la rentrée prochaine une cinquième bannière de champion au plafond de son gymnase. Après trois semaines de compétitions éprouvantes, les Huskies se seront frayés un chemin jusqu’au Final 4. Ils auront fait parler leur expérience pour s’assurer un nouveau titre. Les hommes de Dan Hurley ont réalisé un parcours sans faute en éliminant successivement Iona, Saint Mary’s, Arkansas, Gonzaga, Miami et donc San Diego States.

Tête de série numéro 5 de sa conférence à l’entame du tournoi, Uconn ne faisait clairement pas partie des favoris pour le titre. Mais l’équipe aura pu compter sur son sens du collectif, la polyvalence de ses joueurs. Mais ainsi que son adresse pour créer la sensation et terminer la compétition seule fac invaincue.

Une belle équipe dont l’effectif va à l’encontre de ce qui se fait aujourd’hui : pas de joueurs très médiatisés restant un an avant de se présenter à la draft. Mais uniquement des joueurs déjà expérimentés, présents sur le circuit depuis plusieurs saisons. Il est donc difficile de ressortir des individualités en particulier. A l’exception peut-être de l’ailier fort malien Adama Sanogo. Logiquement élu Most Oustanding Player, il aura fait parler sa puissance durant toute la compétition.

Auteur de 17 points et 10 rebonds en finale, Adama Sanogo a marqué les esprits lors du Final Four

Ce nouveau succès place encore un peu plus Uconn parmi les places fortes du basket universitaire. En effet, malgré son palmarès pour le moins impressionnant au cours des 20 dernières années. Le passage de nombreux futurs joueurs NBA dans le programme (Ray Allen, Richard Hamilton ou encore Kemba Walker pour ne citer qu’eux). La fac du Connecticut ne fait que rarement rêver les jeunes basketteurs. Rien qui puisse être comparé avec des établissements aussi prestigieux que Duke, North Carolina ou Kentucky.

Toujours est-il que cette année, aucun de ces établissements n’a passé le deuxième tour de la March Madness! Quand Uconn intègre de son côté le club très fermé des universités quintuple championnes. Elle sera surement en mesure de défendre encore son titre la saison prochaine.