Un mois après la sortie de son projet « Valentine », Quinze revient sur son parcours et sur ce qui l’a amené à l’élaboration de son projet. Polyvalent et proche de son public, Quinze continue de passer des paliers, après la Cigale à Paris en Mars dernier.


Quel est ton ressenti sur l’album et qu’en ressors-tu presque un mois après sa sortie ?

J’ai de bon retour pour l’instant et tout se passe bien au niveau de la promotion. Je veux pas trop en dire, mais deux clips sortent d’ici une à deux semaines, Lost in your eyes notamment. J’en dis pas plus mais ce sera tourné en Italie…

Depuis 2020 et Sur tes lèvres, t’as un vrai parcours musical, qu’en tires-tu? 

J’ai l’impression d’être à un stade crucial de ma carrière. Depuis la cigale à Paris,  je suis plus suivi, même à l’étranger le chemin avance, en Angleterre ou en Italie surtout ! J’espère que ça va encore continuer a grimper, mais je suis pas pressé, les chiffres sont ce qu’ils sont, mais je veux continuer a faire ce que j’ai toujours eu envie de faire : de la musique qui me plaît.

Tu t’es pas mal produit récemment sur scène, avec pas mal de programmations et de festivals, la scène est-elle si importante pour toi   ?

La scène c’est ce qui a de plus important poir moi car c’est là où je transmet mon message, là où mes titres prennent une autre dimension avec l’effervescence du public. Je pense que mon univers est basé dessus et je le sens lorsque j’ecris. Mon univers est fait pour être partagé avec les auditeurs, et ils savent me le rendre.

Comment décrire Quinze a un public qui ne le connaîtrait pas ?

Quinze, c’ est un mélange d’old et de new school j’aime bien tout mélanger, avec des inspirations de tout genre : Drake, The Weekend, mais aussi les Daft Punk ou Michael Jackson. J’aime être un ancien jeune, ou un nouvel ancien selon la perspective…

Valentine c’est un album très jazzy, très soul voire funk sur certains titres (Make It) comment décrirais-tu ton univers musical ?

Ma base c’est la musique noire américaine, je fais de la soul funk rnb. J’avoue que même moi je n’arriverais pas à décrire réellement mon activité parfois. C’est pas grave, je le fais parce que ça m’intéresse. J’ai pas envie d’être catégorisé dans un style, parce que la vérité, c’est que j’ai envie de tout faire (sourire).

Cet album se veut  « EP » dans le nombre de titres et l’approche expérimental que t’en a fait,  qu’en penses-tu ?

C’est clairement un EP, parce qu’en réalité je ne suis pas allé dans la volonté d’écrire une histoire. J’aime l’aspect de « trame » qu’a un album, mais ce n’etait pas ce dans quoi je voulais m’enfermer a la creation de Valentine. Tout ça pour dire qu’il y’aura peut-être un album prochainement…

Another Round est particulièrement marquant, est ce que t’as une petite anecdote ou une petite histoire à propos

C’est l’un des titres les plus forts que j’ai fait jusqu’à présent. Ri pour le texte, qui parle de nos différences, du fait de ne pas être compris… On peut tout y voir : question de genre, et de sexualité, voire de couleur de peau. Le son permet divers interprétations, il est identitaire,et je sais qu’il me suivra tout le long de ma carrière. 

Tes sons préférés de Valentine ?

Just a minute. C’est celui qui reflète mon style de À à Z et qui définit ma musique. Ce titre a une sorte d’aura que j’affectionne particulièrement, encore plus sur scène. Y’a Another Round aussi et Lost in Your Eyes si je devais conclure un  « top » bien que je les aime tous. C’est mes bébés.

Comment en es-tu venu à mélanger le français et l’anglais ?

Je suis venu à l’anglais par défaut et c’est devenu une arme; ça me permet de m’exporter. De ce fait ça a a été difficile, car les gens se demandaient pourquoi ce virage. Au final c’est devenu une enorme plus-value pour le public étranger qui me suit. Pour autant, Ça ne veut pas dire que j’ai laissé le français de côté, au contraire, j’ai hâte de mixer les deux langues et voir ce que je peux en faire.

Que peut-on te souhaiter d’ici les prochaines semaines ?

J’ai qu’un souhait en tant qu’artiste, celui « d’exploser » réellement et je sais que ça passera forcément par l’appui de ma fan base ou par la signature d’un label. Déjà, je me produis au « New morning » à paris le 26 Novembre. L’occasion de rencontrer du monde et qui sait, m’exposer encore un peu plus…

Retrouvez Quinze sur Spotify juste ici :
Quinze, à la cigale, Paris.

Ecrit par Ewan Petris.