Elarica Johnson l’interprète d’Autumn Night, nous en dit plus sur la saison 2 de P Valley. La transformation de son personnage en réelle « boss lady », ses inspirations empruntées aux Destiny’s Child pour créer son accent, la meilleure technique pour faire pleuvoir des billets… P Valley n’a pas fini de vous surprendre !

Peux-tu nous en dire plus sur le développement de ton personnage cette saison ? 

Vous verrez une grosse différence avec Autumn cette saison. C’est principalement parce qu’elle rentre un peu plus dans la peau d’Hailey Colton, donc on voit plus qui elle est. La saison dernière, elle était très secrète couverte avec des perruques, mais et qui est la personne derrière ce caméléon ?

Cette saison, elle a maintenant l’espace pour être le patron qu’elle a toujours été. Elle a une formation en comptabilité, et elle est donc parfaitement placée pour parler d’argent. Maintenant qu’elle a sa part du club et une très grande part, vous voyez définitivement un énorme changement, et elle est très autoritaire. C’est arrivé très vite et ce n’est pas toujours accepté de la meilleure façon. Elle a donc un peu plus de mal cette saison. Je pense que si vous vous transformé et devenez quelqu’un de nouveau, tout le monde se demande : « qui est-ce ? ».

Le fait d’être responsable dans un endroit où il y a beaucoup de fortes personnalités, c’est difficile. Tout au long de la saison, les relations sont définitivement affectées par le nouveau rôle qu’elle occupe. Donc, oui, je pense que certaines personnes peuvent avoir de la sympathie pour elle et d’autres peuvent la détester, malheureusement.

Mais à la fin on finit quand même par tomber amoureux du personnage…

Oui, elle est adorable et elle a toujours de bonnes intentions, mais elle marche définitivement sur les gens pour arriver là où elle doit aller. Ce qui n’est pas très gentil… J’espère que l’amour pour elle dans la première saison se poursuivra dans la deuxième saison.

Ton plus gros challenge cette saison ? 

Je pense que le plus grand défi dont il faut parler est celui du COVID. Cela n’a jamais été une situation dans ma carrière et dans celle de la plupart des gens. Le port du masque, la distance et même les moments que vous passez avec les membres de votre équipe pour revoir certaines choses ou discuter de certaines situations dans des scènes que nous avions auparavant et que nous considérions comme allant de soi, il n’y avait plus de place pour cela parce que la distance était extrêmement importante. La green room était maintenant une immense pièce et tout le monde était dans un coin, très éloigné avec des masques et des protections. C’était donc la partie la plus difficile du tournage de la saison 2.

Elarica Johnson, tu es britannique, comment as-tu travaillé ton accent ? Quelles ont été tes inspiration pour t’aider à travailler et rentrer dans la peau de ton personnage ?

Quand j’ai commencé à préparer le show pour la saison 1, ils m’ont fait regarder Beyoncé et Kelly, donc j’ai regardé beaucoup d’interviews vidéo de Destiny’s Child. Autumn a un accent de Houston, donc je suppose que c’est plus proche de Beyoncé, mais ensuite elle a travaillé dans ce monde financier et donc c’est juste un accent moins fort. Même maintenant, alors que ça a un peu changé et qu’elle a pris l’accent du Mississippi, Chuchalissa, parce qu’elle est là depuis un moment, chaque fois que je le fais, je pense à cette interview que je regarde avec Beyoncé et ça arrive. [rires]

La culture du club de strip-tease est très différente en Europe, à Londres on peut trouver des clubs de gentlemen, il y a quelques endroits à Pigalle à Paris, mais aux Etats-Unis ça semble être à un autre niveau. Peux-tu nous partager certaines de tes expériences et ce que tu as appris en jouant ce rôle ?

Il y a différents types de clubs de strip-tease. En Angleterre, j’en ai visité un ou deux, et les filles qui y dansent sont très petites, sexy et douces, et c’est génial. C’est l’environnement dans lequel on danse dans ce genre de clubs. Je pense qu’il y en a aussi aux Etats-Unis. Alors que dans les clubs de strip-tease d’Atlanta, l’environnement est bruyant, la musique c’est beaucoup de rap et de hip-hop. La culture est différente dans ces endroits. 

Les filles sont des athlètes, des performeuses. La première fois que je suis allée dans un club de strip-tease à Atlanta, c’était comme le Cirque du Soleil, mais nu ! J’étais littéralement comme une enfant : “Oh, mon Dieu, c’est incroyable !”. J’ai tellement appris des danseuses.  Elles sont merveilleuses, nous avons des filles incroyables, incroyablement talentueuses dans la série. Je sens que j’ai de la chance d’avoir été capable de voir leur monde et d’y être impliquée, mais je ne pense pas que j’arriverai jamais à leur niveau parce que, wow ! Wow !

Tu as fait pleuvoir les billets sur scène? 

Oh, mon Dieu, peut-être une fois. Pour divertir quelqu’un d’autre, c’était à peu près ça, mais vous devez le faire à Atlantic, vous devez le faire. Si vous ne jetez pas de l’argent, ils vous appelleront et tout le monde vous regardera, et c’est toute une histoire.  Donc vous devez absolument avoir de l’argent si vous voulez faire pleuvoir peu importe ce que vous faites, vous devez absolument jeter de l’argent sur les filles, et elles le méritent.

Donc s’il y avait une sorte de technique ou d’astuces pour bien faire pleuvoir l’argent, ça serait quoi ?

Je ne suis pas une experte en la matière, je sais qu’il y a un certain mouvement.  Mais je ne peux pas le faire. Je veux dire, vous pouvez essayer. J’ai juste tendance à faire ça et ça et il pleut (des billets)…

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Retrouvez les interviews de Elarica Johnson et des membres du casting ici : Shannon Thornton, Brandee Evans, Nicco Annan

Rédactrice : Marianna-Juliette
Retranscription : Juliette V.
Actrice. : Elarica Johnson